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Le député Jean-Philippe Tanguy a rédigé un avant-propos de 90 pages visant à dénoncer«un sabotage, opéré à travers un rapport malhonnête».
C’est le regard cerné que Jean-Philippe Tanguy prend la parole, jeudi, pour sa seconde conférence de presse en l’espace d’une semaine. Depuis que le rapport de la commission d’enquête de l’Assemblée sur les ingérences étrangères a fuité dans les médias, les nuits ont été courtes pour le député RN de la Somme. Dans les conclusions des auditions récemment menées au Palais Bourbon, la rapporteur Renaissance, Constance Le Grip, accuse le Rassemblement national d’avoir été une «courroie de transmission» du Kremlin.
Un nouveau procès en proximité avec Moscou, alors que le parti à la flamme espérait profiter de cette séquence pour décrocher certains de ses encombrants sparadraps: le prêt qui lui a été accordé par une banque tchéco-russe, et la poignée de main publique entre Marine Le Pen et Vladimir Poutine.
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Ainsi, lorsqu’il soumet, fin septembre dernier, l’idée d’une commission d’enquête à Jordan Bardella - après une nouvelle attaque venue du macroniste Stéphane Séjourné -, Jean-Philippe Tanguy…
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