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Inutile de dire merci (par Internet), ça réchauffe la planète

Climat.

Des chercheurs britanniques montrent que le bavardage en ligne non nécessaire contribue à augmenter les émissions de gaz à effet de serre.

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REUTERS/Hannibal Hanschke

L’équipe chargée de la lutte contre le changement climatique au Royaume-Uni s’intéresse à une nouvelle menace : les millions de courriels non nécessaires qui sont envoyés chaque jour, parfois rien que pour dire “Merci”.

Le Royaume-Uni, qui accueillera la COP26, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, à Glasgow l’année prochaine, cherche des moyens novateurs pour réduire ses émissions de CO2, et l’empreinte carbone des utilisateurs d’Internet a attiré son attention.

L’équipe a été particulièrement intéressée par une étude selon laquelle l’énergie consommée par les plus de 64 millions de courriels non nécessaires envoyés chaque jour par les Britanniques rejette des milliers de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Une personne impliquée dans la préparation de la COP26 confie :

On examine des travaux suggérant que si chacun réduisait d’un par jour ce genre de courriel, on économiserait beaucoup de CO2.”

Un article du Centre national de la cybersécurité, un organisme installé à Londres qui a pour mission d’assurer la sécurité de la vie en ligne du pays, soulevait récemment la question des courriels non nécessaires. Le centre s’est refusé à tout commentaire.

Seulement 0,1 % des émissions viennent des centres de données

La réduction des bavardages et des amabilités n’a pas encore été soumise aux ministres – les travaux en so

George Parker; Siddharth Venkataramakrishnan et Leslie Hook

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