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« Invincible été », « L’Improbable Voyage d’Harold Fry »… Les sorties cinéma du 31 mai

Invincible été **

de Stéphanie Pillonca

Documentaire français, 1 h 45

Diagnostiqué depuis deux ans comme atteint de la maladie de Charcot au moment du tournage, Olivier Goy, personnage principal du documentaire Invincible été, se déplace en fauteuil roulant. La maladie le condamne, à terme. Alors il concentre son existence et adapte ses passions, comme la photographie. C’est son combat pour les autres, sa mission, que filme avec bienveillance la caméra de Stéphanie Pillonca.

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L’Improbable Voyage d’Harold Fry **

de Hettie MacDonald

Film britannique, 1 h 48

Harold Fry se complaît dans l’ennui, jusqu’au jour où il reçoit une lettre d’une ancienne collègue, Queenie. Atteinte d’un cancer, elle vient d’être admise en soins palliatifs et lui fait ses adieux. Harold entreprend alors un voyage de 700 kilomètres à pied, du Devon jusqu’à Berwick-upon-Tweed (la ville la plus au nord de l’Angleterre), où vit son amie, animé par une détermination candide : « Je vais marcher et tu vivras. » Adaptation du best-seller de Rachel Joyce, La Lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi, ce film modeste touche par sa grâce inattendue.

» LIRE LA CRITIQUE : « L’improbable voyage d’Harold Fry », un retraité anglais en marche vers lui-même

L’Île rouge *

de Robin Campillo

Film franco-belgo-malgache, 1 h 57

Au début des années 1970, Thomas, 10 ans, vit les derniers feux de l’illusion coloniale à Madagascar. Depuis son poste d’observation, une cabane en planches, il voit disparaître le couple formé par ses parents en même temps que son « paradis perdu ». Visuellement inventif, ce récit sensoriel aux accents autobiographiques proposé par Robin Campillo ne tient pas la promesse, qui était sûrement sienne, d’un film faisant droit à la population locale et ses aspirations : les scènes se succèdent à un rythme alangui, où les Malgaches n’apparaissent qu’en toile de fond.

» LIRE LA CRITIQUE : « L’Île rouge », de Robin Campillo : Madagascar et les derniers soubresauts du colonialisme

Mon père et moi *

de Laura Terruso

Film américain, 1 h 29

Sur le titre comme dans le scénario, Mon père et moi a des airs de ressemblance, et pourtant aucun lien de parenté, avec Mon beau-père et moi, sorti en France en 2001. Robert De Niro, également à l’affiche de son aîné, y joue le rôle touchant du père maladroit et aimant de Salvo (joué par Sebastian Maniscalco), coiffeur italo-américain qui l’invite à faire la connaissance de sa très riche et excentrique belle-famille. Si l’alchimie entre les deux acteurs, qui se sont croisés sur le tournage de The Irishman, est plutôt bonne, elle ne réussit pas à pallier un scénario prévisible qui manque d’originalité.

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