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Iran - États-Unis, un vrai “duel politique” au-delà des enjeux sportifs

Coupe du monde 2022.

Vingt-quatre ans après leur dernière rencontre en Coupe du monde, les équipes d’Iran et des États-Unis se disputent le 29 novembre une place en huitièmes de finale du Mondial. Un match politique par excellence, à un moment où la République islamique, qui voit l’Amérique comme le “Grand Satan”, est secouée par un vent de contestation.

Des supporteurs des équipes des États-Unis et de l’Iran, le 21 juin 1998, lors du match ayant opposé les deux sélections au stade Gerland, à Lyon, dans le cadre de la Coupe du monde 1998.
Des supporteurs des équipes des États-Unis et de l’Iran, le 21 juin 1998, lors du match ayant opposé les deux sélections au stade Gerland, à Lyon, dans le cadre de la Coupe du monde 1998. PHOTO PATRICK KOVARIK/AFP

Au coup d’envoi de son match face à l’équipe des États-Unis, ce mardi 29 novembre à 20 heures (heure française), l’équipe d’Iran de football sera à quatre-vingt-dix minutes d’une potentielle qualification pour la première fois de son histoire pour les huitièmes de finale d’une Coupe du monde. Pour cela, un match nul pourrait suffire à la Team Melli face à la Team USA, qui, elle, a impérativement besoin d’une victoire pour se hisser au tour suivant. Voilà pour les enjeux sportifs de cette rencontre.

Mais pour l’Iran, ce match est loin d’être d’une confrontation comme les autres. Ce 29 novembre, l’événement est à la une de toute la presse locale, sportive ou non sportive. Notamment de celle du quotidien ultraconservateur Javan :

“Ce match est non seulement une rencontre sportive, mais aussi un duel politique. L’Iran est uni et prêt à affronter l’Amérique. Nous voulons réaliser notre rêve de qualification plus unis que jamais, c’est-à-dire en battant une équipe toujours particulière pour nous dans tous les sports […] .”

En tout cas, le pouvoir iranien a mis toutes les chances de son côté, explique le média iranien IranWire. Selon ce site, “le gouvernement a envoyé ses partisans au Qat

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