Des manifestants en Iran brandissent le portrait de Mahsa Amini.
© Ozan Kose / AFP
Révolte après la mort de Mahsa Amini
Le procureur général n'a pas précisé dans quel sens cette loi pourrait être modifiée.
Le Parlement et l'Autorité judiciaire iraniens travaillent sur la question du port obligatoire du voile pour les femmes, a indiqué le procureur général Mohammad Jafar Montazeri, cité vendredi 2 décembre par l'agence de presse Isna.
Cette démarche devrait aboutir sur des résultats rapides. Le procureur général n'a pas précisé dans quel sens cette loi pourrait être modifiée.
Le président ultra-conservateur Ebrahim Raïssi a déjà imposé de nouvelles restrictions vestimentaires.
Cette annonce intervient presque trois mois après la mort de Mahsa Amini, cette Kurde iranienne de 22 ans morte à la mi-septembre, après avoir été battue à mort par la police des mœurs iranienne qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire.
Le procureur général a annoncé une date prochaine pour les résultats de l'examen sur le port obligatoire du hijab.
Cet ultraconservateur a demandé aux "familles des martyrs" et aux "Hawzah" d'exiger une action des organes exécutifs dans la lutte contre la désobéissance au port du voile.
Le président Ebrahim Raïssi a déclaré samedi à Téhéran lors d'une conférence que "notre constitution a des valeurs et des principes solides et immuables (...) Mais il existe des méthodes de mise en œuvre de la constitution qui peuvent être infléchies".
