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Le député du Lot veut désormais confronter la théorie au «terrain». Manière, sifflent ses détracteurs, de se défaire de son image de trublion de la droite après les débats parlementaires sur la réforme des retraites.
«Avant, je travaillais au McDo d’en face et puis, j’en ai eu marre. J’ai traversé la rue et j’ai trouvé ce boulot.» Éclats de rire dans la salle. Face à cette jeune salariée de l’Hyper U de Brie-Comte-Robert (77), Aurélien Pradié, jusqu’ici vissé sur sa chaise, se raidit un peu, non sans se fendre d’un sourire. «Il faut changer de formule, on passe notre temps à dire que celui qui l’a prononcée est déconnecté!» Son camarade député, Raphaël Schellenberger, renchérit: «Dites plutôt que vous avez traversé le parking!» Ou bien, insiste M. Pradié, «que vous avez fait quelques mètres…»
Cette visite marque la première d’une série de déplacements. «Pendant un an, je veux faire un tour de France et parler du travail», soutient M. Pradié. Et ce, précise-t-il, sans tabous. La semaine de 4 jours? «C’est un sujet qu’on ne peut pas laisser à la gauche.» Le modèle CDD/CDI? Peut-être un peu «dépassé». Après avoir tenu un séminaire sur le travail, où étaient notamment invités la philosophe Julia de Funès…
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