Face à une gauche désunie, la coalition menée par la cheffe de file de Fratelli d'Italia devrait rafler la majorité à l’Assemblée nationale comme au Sénat.
Toute la journée durant, le ciel au-dessus de Rome n'aura cessé d'être indécis. Tantôt déchaîné par une pluie battante, tantôt apaisé par un soleil doux. Faut-il y voir un présage électoral, s'interrogent certains habitants ? En rien. À la nuit tombée, dans les urnes, pas de place pour l'hésitation, les électeurs du Bel paese ont fait un choix clair : porter l'extrême droite en tête des votes pour la première fois dans l'histoire de la jeune République italienne.
Avec environ 25 % des voix – chiffres encore provisoires –, Fratelli d'Italia (les Frères d'Italie, parti post-fasciste) s'impose ainsi comme le principal parti du pays et propulse leur cheffe de file, la Romaine Giorgia Meloni, vers le Palazzo Chigi pour succéder à Mario Draghi à la présidence du Conseil. Et devenir ainsi la pr...
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