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Le leader lombard exige déjà « des excuses ou la démission » de la présidente de la Commission. Ursula von der Leyen a-t-elle provoqué l’extrême droite italienne ?
Dans la dernière ligne droite de la campagne des législatives italiennes, Ursula von der Leyen, lors d'une conférence à l'université de Princeton jeudi soir, a déchaîné la fureur de Matteo Salvini en évoquant les « instruments » dont dispose la Commission européenne si, en Italie, à l'instar de la Pologne ou de la Hongrie, les « choses vont dans une direction difficile ». Le leader lombard y a vu une « menace », à tout le moins de « l'arrogance » et a aussitôt exigé des « excuses ou la démission » de la présidente de la Commission. Naturellement, il n'a rien obtenu de tel.
« Les propos parlent d'eux-mêmes, il est absolument clair que la présidente n'est pas intervenue dans les élections italiennes, a plaidé, vendredi, Éric Mamer, le porte-parole d'Ursula von der Leyen. […] Elle était en...
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