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Les falaises de Presles.
Les falaises de Presles.
Les falaises de Presles. AdobeStock/Didier Salou

Depuis le 1er janvier et une décision de la Fédération française de la montagne et de l'escalade, le propriétaire d'une partie des falaises de Presles peut être tenu pour responsable en cas d'accident. Jusqu'à 25 sites seraient aujourd'hui concernés par des interdictions d'accès de ce type.

De notre correspondante à Grenoble

Avec leurs falaises de calcaire hautes de 200 mètres et leurs centaines de voies mythiques, les rochers de Presles (Isère) constituent un site majeur de l'escalade en France. À la frontière entre l'Isère et la Drôme, aux portes du Vercors, ses voies sont fréquentées chaque année par des grimpeurs aguerris, comme par un public familial. Mais cette année, le site n'assistera peut-être pas au défilé habituel des pratiquants, venus parfois de loin pour gravir ses falaises. Depuis le 13 janvier, une large partie du secteur est interdite d'accès, à la suite d'une décision du propriétaire des lieux. En cause : son refus de voir sa responsabilité engagée, en cas d'accident.

L'annonce de cette interdiction, qui a fait l'effet d'une bombe dans le milieu de l'escalade, fait suite au déconventionnement des falaises, voulu par la Fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME) et entré en vigueur au 1er janvier 2023. Cette décision, qui modifie la gestion…

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«Je n'ai pas envie d'assumer les risques» : En Isère, un site d'escalade mythique interdit aux grimpeurs

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