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Jean-René Fourtout, ancien président de Vivandi : "J'avais des ambitions pour les autres"

Pierre (Bonier) est une personne rare. Jarnac a vraiment de la chance d'avoir ce passionné de théâtre.

Vous êtes de Libourne, Gironde, vous venez en voisin ce soir...

Je suis absolument né à Libourne. Je connais la région avec ma femme, surtout depuis que j'ai acheté une maison à Fouras (Charente-Maritime, ndlr) en 1976. De plus, son arrière-grand-mère de Janelly y était si attachée qu'il ne s'est jamais parachuté. .. J'aime ces endroits calmes et paisibles où j'ai disputé de nombreux tournois de tennis.

Vous connaissez donc la Charente 

Malheureusement, ce n'est pas suffisant. Très bien, mais j'ai vécu une vie très active lors de nombreux voyages. Et bien que j'aie 83 ans quand je suis à la retraite, j'ai fait beaucoup.

Ainsi, l'amitié avec Pierre Bonnier, le président et fondateur du festival, vous a conduit au coup de Troyes à Jarnac ce soir. 

Bien sûr. Et le fait que j'ai toujours été passionné par le théâtre. Il rentre au lycée technique. Venant d'une zone rurale, quand je suis arrivé à Paris, j'étais passionné par Paris à l'âge de 20 ans . En particulier, la Comédie Française comptait de nombreux abonnements. J'ai en fait tourné toutes les pièces en cours, mais c'était assez remarquable. A Polytechnique, j'ai joué de A à Z en deuxième année et j'en ai été l'initiateur. J'ai toujours été fasciné par la planche. J'ai aussi avancé au cours Simon Quand il s'agit de Pierre, c'est une personne rare. Son festival est une vie difficile, mais il n'hésite pas à impliquer ses amis. Sans lui, je ne serais pas retourné au théâtre. Jarnac a vraiment de la chance d'avoir une personne très compétente et atypique et extraordinaire dans le monde du théâtre, ce qui est incroyable.

Ces enseignements au théâtre ont-ils été précieux dans votre carrière professionnelle ? 

J'ai toujours de très bonnes notes à l'oral Disons qu'il l'était (il rit).

Dans mon parcours d'entrepreneur. Êtes-vous toujours à la recherche d'entreprises, notamment de Vivendi...

Aujourd'hui, je me suis complètement retiré de l'entreprise dont je m'occupais. Je ne suis plus Président d'Honneur du Conseil d'Audit et de Surveillance de Vivendi. Bien sûr, je suis souvent contacté par des ex-salariés qui créent des entreprises, et je n'ai pas le courage de leur dire non. J'investis toujours à gauche et à droite. En outre, dans les pharmacies, les cinémas et le pétrole.

Vous êtes à la tête de Vivendi depuis 12 ans. En repensant à 

, qu'avez-vous laissé de ces années ? J'étais plus passionné par Rhône-Poulenc. A son arrivée chez Vivendi, la mort du groupe est annoncée par tous les banquiers. J'étais comme un chirurgien prenant un patient dans un grave accident. Mais je n'ai pas particulièrement sympathisé avec ça. Je devais survivre, alors j'ai pris la décision immédiatement. Et nous avons survécu.

Chez Rhône-Poulenc, j'ai mis en place un conseil d'administration, et nous sommes tous restés connectés comme des frères. Et Dieu sait que nous avons eu un problème avec une entreprise d'ingénierie passionnante. Pourtant, Vivendi m'a permis de découvrir un monde merveilleux à Los Angeles, notamment avec Universal Music, ainsi qu'avec Canal+.

Ce soir (dimanche ndlr), " Georges Dandin " de Molière est l'histoire de "Ambitieux Malheureux " Chateaudu Il est joué à La Quantinery. N'est-ce pas le contraire de ta trajectoire ? Celle d'un homme ambitieux qui réussit 

(il parle à sa femme)C'est à quel point je suis Était-ce ambitieux ? (la fait rire)Ce n'est pas le premier mot qui me vient à l'esprit. Oui, de l'ambition pour les autres. J'aimais avant tout travailler en équipe. J'avais une grande capacité à former les autres. J'ai été nommé Directeur Général du Groupe Bossard à l'âge de 32 ans , mais je ne l'ai pas vu venir. Même Rhône-Poulenc. Quant à Vivendi, lorsque j'ai décidé de prendre ma retraite à 63 ans (ndlr en 2002), mes amis, dont le président d'AXA Beber, m'ont demandé de m'en occuper. Ils ont fini par me convaincre lors d'un déjeuner avec Giscard. Le lendemain, Messier débarquait et j'étais nommé.

Que diriez-vous aux jeunes entrepreneurs qui ont commencé aujourd'hui 

Je les pousse. Vous devez être persévérant. Lorsque vous créez quelque chose, cela ne fonctionne pas au début. Ils viennent me parler, et bien souvent, c'est vrai, je les subventionne au moins un peu . Cela représente une aventure humaine, plus que passionnante avec les seuls défis techniques ou commerciaux.

Avec Pierre Bonnier (à gauche), président et fondateur du festival de théâtre.
Avec Pierre Bonnier (à gauche), président et fondateur du Festival de Théâtre.

Photo Quentin Petit

Jean-René Fourtou.
Jean-René Fourtou.

Photo Quentin Petit