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Kaaris, accusé de violences conjugales, libéré de garde à vue

Après avoir été confronté durant huit heures à son ex-compagne Linda P., le rappeur, qui selon ses avocats se dit «serein et satisfait» est ressorti libre du commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois. Mais l'enquête préliminaire se poursuit a indiqué le ministère public.

Le rappeur Kaaris, placé en garde à vue mercredi à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) après avoir été convoqué pour violences conjugales, a été libéré tard dans la soirée, a indiqué jeudi le parquet d'Évry, sollicité par l'AFP. L'enquête préliminaire se poursuit, a précisé le ministère public.

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Mercredi en fin d'après-midi, il a été confronté à son ex-compagne qui l'accuse de l'avoir violentée. «Après huit heures de confrontations, où nous avons interrogé son accusatrice sur ses mensonges, le procureur a décidé de lever la garde à vue», se sont félicités ses avocats Yassine Maharsi et Yassine Yakouti qui ont souligné que leur client était «serein et satisfait».

«Nous pensons que le parquet se donne quelques jours de réflexion vu la médiatisation du dossier et, sans aucun doute, il convoquera Kaaris devant le tribunal correctionnel d'Évry», ont déclaré de leur côté les conseils de la plaignante, Adrien Gabeaud et Sema Akman.

Le 7 juillet dernier, Linda P. porte plainte pour violences contre Kaaris, avec qui elle a un enfant. Elle accuse le rappeur de l'avoir violentée en janvier 2021 dans le garage de sa nouvelle résidence à Linas (Essonne) en lui assénant coups de pied et de poings tout en lui arrachant les ongles.

Linda P. a eu besoin de «béquilles et d'une botte de maintien pendant deux semaines», selon la plainte que l'AFP a consultée, qui vise aussi la femme avec laquelle Kaaris se trouvait ce jour-là, pour non-assistance à personne en danger.

Kaaris, lui, a dénoncé des «faits mensongers», et affirme dans sa plainte pour dénonciation calomnieuse que Linda P. «a orchestré de toutes pièces les faits de violence qu'elle a par la suite dénoncés à l'autorité judiciaire» pour «exercer une forme de pression médiatique, juridique et financière».