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Kayak extrême: Théo Desvignes récolte pour l’avenir

Il continue d’étonner après son bel été en Coupe du monde, qui l’a vu finir troisième du général.

Entré avec fracas dans cette future discipline olympique, l’Angoumoisin Théo Desvignes nourrit, au regard de ses récentes prestations, des envies de Jeux olympiques 2024. « Je vais m’entraîner à fond, redoubler d’efforts. Je vais commencer à chercher des partenaires ...

Il continue d’étonner après son bel été en Coupe du monde, qui l’a vu finir troisième du général.

Entré avec fracas dans cette future discipline olympique, l’Angoumoisin Théo Desvignes nourrit, au regard de ses récentes prestations, des envies de Jeux olympiques 2024. « Je vais m’entraîner à fond, redoubler d’efforts. Je vais commencer à chercher des partenaires ». S’il voulait savoir si le titre national en extrême tenait du concours de circonstances ou trouvait des racines plus profondes, le voilà désormais bien plus avancé et considéré.

Pour celui qui a profité de son stage de fin d’études à la FFCK pour se donner à fond sur le bassin olympique de Vaires-sur-Marne, la quête des anneaux n’a plus rien d’une idée folle. « Même si on ne sait pas trop comment vont se passer les sélections » glisse le kayakiste de 24 ans.

Lui continue d’apprivoiser cette nouvelle discipline., retorse parfois, incertaine souvent. Comme en témoignent ses débuts internationaux, pas fameux. Que ce soit aux Mondiaux, fin juillet, à Augsbourg (Allemagne) où il n’a pas dépassé le stade des qualifications « après être passé à côté de la première bouée » ; ou aux Europe, fin mai, avec « une 13e place « , mis hors circuit en quart après « un coup de pagaie dans la tête de Joe Clarke, le champion olympique (ndlr: 2016 en slalom).

C’est aussi en mode diesel qu’il va aborder la Coupe du monde (cinq étapes au total; il en a disputé quatre).

Pour la première, à Prague (9-12 juin), il se classe 25e sur 74 ; c’est un peu mieux, 19e sur 71, à Cracovie (16-19 juin) mais encore loin des meilleurs.

Comme c’est un sport nouveau, personne n’a l’expérience du haut niveau.

Il va aller chercher de l’aide. « J’ai fait de la préparation mentale avec Thibaud Delaunay (ndlr: ex-CTR). Aujourd’hui, c‘est indispensable ». Et continuer à perfectionner sa technique. « Je me suis entraîné avec Frédéric Ribeyrole, l’entraîneur national. » Qui possède un niveau d’expertise encore rare chez les coachs. « Comme c’est un sport nouveau, personne n’a l’expérience du haut niveau ».

Il trouve enfin le déclic à Pau, à l’avant-dernière étape, fin août. « C’est un bassin que je connais bien. Il y avait toute ma famille. On a aussi le soutien du public français » . Il échoue à la cinquième place. « J’étais le premier non pris ».

Un podium en Espagne

Dans la foulée, début septembre, il file à La Seu de Urgell pour préparer à fond la finale de la Coupe du monde qui rapporte gros : le double de points au classement général.

C’est sur le podium cette fois qu’il se hisse. Troisième après avoir longtemps tenu l’argent. « Je me suis fait doubler sur la fin. Un Espagnol m’est passé devant sur la ligne, on a fait casser la poitrine comme à l’athlétisme ». Départagés à la photo-finish.

Un shoot de sensations auquel Théo Desvignes a envie de regoûter. « Forcément, quand on performe, on a plus de plaisir. Les débuts ont été compliqués mis la fin de saison a été rassurante » .

Après son Master 2 de Staps en management du sport, l’Angoumoisin va préparer à distance le diplôme de professeur de sports. Pour ne pas s’éloigner des rives du bassin olympique de Vaires. Et mieux lorgner l’Olympe.

Angoulême aux France à Epinal

Avec son club d’Angoulême, Théo Desvignes participe ce week-end aux championnats de France par équipes N1 sur le bassin d’Épinal. Une vingtaine de délégations seront présentes. « On sera 16 au total. Il y aura Pierre Giudicellli qui est athlète N1. On emmène des jeunes aussi car sinon on n’a pas assez de monde”, explique Emilie Chamoulaud, la présidente du club.
Cela fait sept qu’Angoulême est invité au raout national. « Car nous sommes dans les vingt meilleures équipes françaises ». Sur place, les compteurs sont remis à zéro. « Notre meilleur classement, c’est 7e. On se situe souvent entre la 8e et la 13e place.”
Les favoris ont pour nom Épinal, Pau et Rennes. « Derrière c’est ouvert. Tout le monde ne viendra peut-être pas car Épinal c’est loin ».