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Caroline Parmentier, députée RN du Pas-de-Calais, à la rencontre des Béthunois, sur le marché, le 20 juin 2022. Ludovic Maillard/PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

En mal d’implantation, le parti de Marine Le Pen compte sur ses députés pour servir d’émissaires dans les territoires.

En ce mois de janvier, elles fleurissent sur les réseaux sociaux. Ces photos de députés Rassemblement national, affublés de leur écharpe tricolore et reçus au sein de différentes instances locales pour la traditionnelle cérémonie des vœux. C’est peut-être un détail pour vous, mais au RN ça veut dire beaucoup. Car si le parti à la flamme a réussi à investir l’Assemblée nationale au titre de premier groupe d’opposition, ses cadres en sont conscients: l’enjeu des prochaines années sera celui de l’implantation, qui fait encore cruellement défaut chez les frontistes. Investir le tissu électoral dans les villes, développer une vie et un réseau d’élus de terrain, cela fait partie des besoins primordiaux pour le parti lepéniste. Cette «stratégie de conquête» a d’ailleurs été évoquée, récemment, en bureau national. «Nous n’avons pas la force de frappe qu’ont encore des partis comme Les Républicains ou le Parti socialiste, reconnaît une tête pensante. Cela nous porte préjudice, pour des scrutins…

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