France
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Entre 2020 et 2021, les exploitations françaises converties à l'agriculture biologique ont augmenté de 9   %. Cependant, sur la même période, les ventes de produits bio ont globalement diminué de 0,51 %. Les ventes directes des producteurs aux consommateurs restent stables. Il en va de même pour les magasins spécialisés tels que les marchands d'artisans. Les canaux de vente pour la restauration ont légèrement augmenté. Par conséquent, la baisse globale des ventes ne peut être attribuée qu'au rayon bio des supermarchés et se poursuivra en 2022. Du lait, des œufs ou du poulet bio lors de vos achats en magasin.

Là où les céréaliers bio manquent de débouchés

Le 1er juillet à La France Agricole et , les céréaliers bio de Haute-Garonne vont : témoigner En 2021, nous avons basculé la moitié de nos exploitations céréalières en bio pendant huit ans suite à la fermeture de nos points de vente d'aliments pour animaux. La demande d'œufs et de lait bio diminue, et les impacts mécaniques réduisent également les besoins en céréales pour nourrir ces fermes.Nous ne pouvons pas nous permettre de payer nos produits aux prix traditionnels alors que nos récoltes diminuent. La production dépasse la demande en raison de la baisse de la consommation biologique associée à la crise économique que nous traversons et des chiffres de conversion soutenus. Les pouvoirs publics n'en tiennent pas compte et encouragent le prosélytisme, a fortiori l'entretien. Résultat : le marché va s'effondrer."

Cette analyse est largement confirmée, notamment chez les producteurs de lait qui sont passés à l'agriculture biologique. Les coûts de production sont nettement supérieurs à ceux des exploitations qui produisent du lait conventionnel, mais certaines exploitations laitières paient actuellement 400 euros pour 1 000 litres de lait biologique. C'est inférieur au prix du lait conventionnel annoncé par SODIAAL à 420 € les 1 000 litres au troisième trimestre 2022. Les produits biologiques à base de lait collectés par les grandes exploitations laitières ne le permettent pas. Le lait biologique est ensuite en grande partie éliminé des produits laitiers et mélangé avec du lait conventionnel pour faire du yaourt et du fromage. Or, pour que les producteurs de lait bio soient rentables, 1 000 litres de lait bio sortant de l'exploitation doivent coûter plus de 500 € .

n'est correctement payé que pour le lait contenu. A cet égard, le meilleur lait non bio est le lait Comté de France, principalement produit dans le département du Doubs. Plusieurs communes du Jura et de l'Ain. Seules deux races de bovins locaux sont autorisées et l'ensilage est interdit pour l'alimentation des vaches laitières. Dans le même temps, la maîtrise de la production et la variabilité des périodes d'affinage font que les petites coopératives ne succombent pas à la pression des supermarchés pour des prix plus bas lors des négociations annuelles sur la production et les prix d'entrée.

Votée en 2018, suivie de deux lois EGALIM en 2021, mettant fin au pillage des agriculteurs et des PME agroalimentaires par la grande distribution, Le 27, j'ai publié un texte intitulé . : "La situation du marché bio est la preuve de l'échec de la loi EGALIM".

 Si les agriculteurs sont nourris équitablement, les prix bio ne seront pas inférieurs aux prix conventionnels, comme c'est le cas dans de nombreux secteurs. Cela prouve que les prix agricoles ne sont pas vraiment basés sur les coûts de production. Autre scandale, les prix en rayon affichent encore des hausses importantes entre les produits bio et conventionnels, il peut être vendu deux fois (1). Cela prouve qu'il n'y a pas de corrélation entre le prix et la production et les prix en rayon. C'est pourquoi nous demandons l'interdiction immédiate des surtaxes des supermarchés pour les produits de qualité (AOC, IGP, AB). Il s'agit d'une mesure de bon sens qui protège les agriculteurs et les consommateurs et qui est facile à mettre en œuvre et à contrôler. Fixer des marges excessives sur ces produits revient à limiter l'accès à des produits de qualité pour tous. A cela s'ajoute le manque de soutien des pouvoirs publics pour réellement augmenter significativement le nombre de points de vente bio en restauration collective (2) », précise le Service fédéral des paiements.

Reste à savoir si cette analyse incitera à l'action le nouveau « ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire », Marc Fenault.