Réservé aux abonnés
50 ANS DU POINT. Au lieu de s’arrêter sur les idées reçues, notre journal, jeune quinqua, a toujours préféré interroger les esprits libres.
« Une équipe de pensée qui a choisi de ne désespérer de rien. » Cinquante ans plus tard, le credo de Claude Imbert, fondateur du Point, inspire toujours ses cadets. C'est une ascèse quotidienne. Presque un acte de résistance. L'intelligence collective, le doute méthodique et le gai savoir se défendent pied à pied dans ce monde sentencieux, prêt à souscrire à toutes les fariboles.
Journal tocquevillien, Le Point sait que plus les choses s'arrangent, plus les peuples sont mécontents. Ce phénomène s'explique : « Nos cerveaux analysent les anecdotes (partielles) plutôt que les statistiques (l'état complet des choses) », selon Nassim Nicholas Taleb, l'auteur du Cygne noir.
C'est cet « état complet des choses », qui intéresse la rédaction du Point. Nous concevons le journalisme comme l'art de p...
Vous lisez actuellement : L’art de poser les bonnes questions
100 %