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La Diète est plus représentative que la législature précédente. Loin de la "tragédie", le Congrès est simplement devenu bleu-blanc-rouge. Certains peuvent en être impressionnés, mais les vrais démocrates ne peuvent pas le pleurer. Mais cette reconstruction va bien au-delà de l'affiliation. A chaque époque son choix.
La composition du parlement a considérablement évolué. Il fut un temps de notables. Ils se sont poussés et personne ne les a contestés. Des élections au suffrage universel masculin ont consacré de grands bourgeois, hommes d'affaires, et journalistes (déjà). Au temps des savants, il y eut le temps des avocats et des gens ordinaires dans la IIIerépublique. Ils n'avaient pas de collaborateurs et rédigeaient leurs propres discours. Certains étaient parsemés de citations grecques et latines. Une autre fois.
Il y avait des moments où ça valait le coup. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Chambre de commerce accorde une place de choix aux anciens résistants et aux représentants des milieux populaires. Il y avait aussi une épidémie comme la République des enseignants en 1981. Bien sûr, il fut une époque de capacités réelles ou envisagées sanctionnées par des diplômes de l'enseignement supérieur, dont l'Académie nationale du gouvernement (ENA). Les énarques avisés politiquement étaient en fait un petit nombre (3% des membres de 2017), mais ils étaient très remarqués et critiqués.
Les citoyens ont cherché autre chose après avoir appris qu'il y avait moins de choses que prévu qui étaient probablement compétentes. Ils ont demandé à écouter. Et ça ne suffisait pas, alors ils l'ont rappelé dans les rues et les ronds-points. Nous étions là lorsque le nouveau parlement a été élu en juin. Et on a vu apparaître un nouveau profil : un agent qui vous ressemble.
La représentativité des milieux populaires a toujours été remise en cause. Ils ne sont plus aussi nombreux qu'en 1946, atteignant 20 % de leurs agents. Le taux de déclin continu (à l'exception de l'explosion de 1967) a dépassé la limite. Avec moins de 3 % de salariés, il n'y avait qu'un seul travailleur au Parlement en 2012. Ce n'était pas en 2017. En effet, il y a toujours eu quelques cas isolés, comme celui de Michelle Beregoboy, fils d'un réfugié ukrainien et ancien métallurgiste. Mais même presque le seul parti communiste à créer une place pour les travailleurs a dû courageusement décider de s'en souvenir. En 1997, un vice-membre du Parti communiste est monté sur le podium en salopette.
Voici le nouveau député en 2022. Ils connaissaient les rues, avaient des pancartes et des lignes de piquetage et dérangeaient la foule avec des mégaphones. Ils tirent leur légitimité du vote plutôt que de leur expérience de lutte et de leur profil : ce sont des agents qui nous ressemblent. Certains le marquent même. Après l'agent choisi sur internet, c'est le tour de l'agent miroir. Que retire la démocratie de cette Selfie Assembly ?
Un attachement à une élection signifie le respect de l'élection élue. Cependant, cette supposée logoisation ("agent qui vous ressemble") soulève des questions. La première question est : est-ce suffisant ? Réclamer est une chose, comprendre le problème, et même prendre en compte tous les effets secondaires et le résoudre. Vous devez apprendre la responsabilité du pouvoir. C'est même un passage obligé, et on a vu les pionniers de Lalzac en lutte modérée une fois élus.
La deuxième question est la question "conseil". La vie parlementaire a ses normes et ses règles. La législation exige du savoir-faire. Il n'y a aucune raison pour qu'ils ne puissent pas les apprendre. Les élus sont libres d'utiliser deux types de personnel. Les responsables parlementaires habitués à ces défis considèrent comme une opportunité et même un privilège d'accompagner les débutants dans leur apprentissage de la vie parlementaire, surtout s'ils ont certaines limites. Parmi les fonctionnaires élus figurent également les collaborateurs parlementaires découverts par l'opinion publique auparlement. Dans cette série, l'apparition des législateurs (simples et start-up) est triste. Bien sûr la fiction. Mais cela révèle le rôle des collaborateurs.
Ce rôle de plus en plus décisif est d'une grande importance pour les nouveaux parlementaires dans la mesure où il remplace les fonctionnaires élus lors de la conférence. Les parties prenantes sont comme des groupes politiques qui peuvent être tentés de déployer leurs militants. Dès lors, les jeunes agents peuvent choisir entre des collaborateurs aussi inexpérimentés qu'eux, ou pire, des experts en « conseil politique ».
Le risque est que ce dernier non élu devienne le véritable détenteur du pouvoir, et l'élu qui se considère comme un pionnier n'est finalement qu'un jouet pour les politologues. La mission édifiante du législateur – les exigences – exige une grande vigilance.
