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DÉCRYPTAGE - Près de 15 % des fictions françaises sont tournées en milieu scolaire. Une mode qui profite aux deux parties.
Qu’elle en livre une peinture fantaisiste, comme dans Plus belle la vie (France 3) et Sam (TF1), où les professeurs partent en vacances des mois entiers, ne corrigent pas de copies ni ne préparent leurs cours, ou plus sérieuse, à l’instar de Skam (France 4) et de Lycée Toulouse-Lautrec (TF1), la télévision aime l’Éducation nationale. Et inversement. Les statistiques en attestent: près de 15 % des fictions télé françaises, tous formats et supports confondus, ont pour décor le milieu scolaire. Récemment, la sociologue Sabine Chalvon-Demersay, directrice de recherches à l’EHESS-CNRS, rappelait que le métier d’enseignant faisait partie des vingt professions les plus représentées à la télévision.
Pourquoi cet engouement? En matière d’audience, ces productions ratissent large. Si les adolescents sont évidemment le cœur de cible, elles s’adressent aussi aux parents, qui cherchent à comprendre ce que leurs enfants ne racontent pas. Chez certains, ces programmes entretiennent également la fibre nostalgique…
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