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Economie Sociale et Solidaire de Matignon : C'est le moment de se réjouir !

La nomination de M. Skiappa au poste de secrétaire d'État doit être saluée à deux égards. D'abord parce qu'elle est sous l'autorité du Premier ministre, ensuite parce qu'elle lie l'ESS à la vie associative, elle est trop souvent séparée à d'autres moments.

C'est avec le soutien du Premier ministre que Michel Rocard introduit la socio-économie dans ce qu'on appelle aujourd'hui l'architecture gouvernementale. La première délégation interministérielle, déléguée au premier secrétaire d'État, Pierre Roussel, en 1981, rejoint l'hôtel Matignon avec Jean Gatel en 1984. Michel Rocard affirme simplement que la socio-économie n'est pas un secteur, mais une "entreprise différente" qui existe dans tous les secteurs économiques, sociaux et culturels. Par conséquent, l'autorité entre les ministères et le Premier ministre est claire.

Redésignation

Ensuite, lorsque le socio-économique est effectivement réduit à sa dimension restauratrice, la délégation est chargée des questions sociales, comme dans le cas de Maurice Bennasayag. ministère. , ministre, délégué auprès de René Teulade. Aussi, dans l'administration Jospin, on peut se demander si l'intitulé de sa division est vu comme la seule "économie solidaire" dans le cas de Guy Haskoe, le deuxième secrétaire d'Etat, qui était affecté avec Elisabeth Guigou.

Les intitulés de poste changent avec le temps. Par conséquent, l'ancien ministre devenu délégation demande que l'adjectif "général" soit ajouté à la délégation afin d'accepter ce qui semble être une rétrogradation.

Le premier Benoît Hamon a été nommé représentant du ministre de l'Économie et des Finances (MEF) en 2012. La présence de Bercy est une demande des dirigeants de l'ESS pour identifier les aspects financiers et les poids. Mais peut-être n'ont-ils pas pris en compte la gravité du MEF, dont les dirigeants sont majoritairement étrangers et même hostiles ? La loi du 31 juillet 2014 a finalement été adoptée, mais après quelques concessions au « mainstream » libéral.

Ensuite, la référence à "l'innovation sociale" sera populaire. C'était un concept vague, du moins dans l'esprit des promoteurs de l'époque. En effet, notamment, le haut-commissaire Christoph Itie, évoque pourtant le développement souhaitable de l'entrepreneuriat social, qui peine pourtant encore à se développer par rapport à la forme historique de l'ESS, coopératives mutualistes et associatives.

ESS et vie associative

Ces trois formes historiques d'éveil peuvent accueillir le retour avec le soutien d'un même secrétariat d'État à l'ESS et à la vie associative. Cette dernière, qu'elle soit liée aux droits et à la solidarité, à la société médicale et à la culture ou à l'environnement, était auparavant majoritairement déléguée à l'éducation nationale, à la jeunesse ou aux sports, sans tenir compte de l'extrême diversité de l'association.

Malgré les distinctions qui subsistent dans le titre, ce regroupement doit contribuer à renforcer la conviction du dirigeant de l'association qu'il... provient d'un noyau commun d'associationnisme. Et Henri Desloche a créé le premier le concept de socio-économie, et le second s'en est emparé et a fait valoir qu'il serait la norme du développement actuel de l'ESS-France et de ses travaux sur la "République de l'ESS" et l'économie de demain.

Bien sûr, le titre et la position d'une agence gouvernementale ne présagent pas de cette politique. Nous y prêtons attention et y reviendrons certainement. Mais pour l'instant, "Gaudi Amsui Jiteur", il est temps de se réjouir !

Et que ferez-vous demain ?