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L’ETEC est revenue des enfers

Intrinsèquement, ce résultat n’est pas bon pour...

Intrinsèquement, ce résultat n’est pas bon pour l’ETEC, qui devait s’affirmer à domicile face à un gros. Sur le scénario en revanche, cela peut être considéré comme une victoire et les joueurs de l’ETEC ne s’y trompent pas.

Un nul fêté comme une victoire

Au coup de sifflet final, ce nul a été fêté comme une victoire. Car bien malin celui qui aurait posé un billet sur les hommes de Rémi Faugères à 100 secondes du terme. Les Charentais sont alors menés de trois buts (28-31) et Louis Alter vient de perdre une nouvelle balle, le mal de l’ETEC en cette soirée.

Possession Asson qui peut sceller la rencontre. Puis vint l’irrationnel. Le handball a ses raisons que la raison n’explique pas. Contre Bouguenais, l’ETEC avait failli subir une invraisemblable remontada dans la dernière minute, alors qu’ils menaient de trois buts.

Là, au terme d’un dernier temps mort de Rémi Faugères et d’un sept contre six bien négocié, Christopher Bezies (9 buts) a fait se lever le Chaudron de la Rochefoucauld.

Maintenant, ce miracle ne doit pas faire oublier que l’ETEC a produit du contenu globalement insuffisant pour espérer remporter un tel choc. Pourtant, tout est bien parti pour les Charentais, dans la lignée de la confiance engrangée par un très bon début de saison.

Au terme de dix premières minutes très rythmées, ils font la course en tête (10-7, 13e). Avant l’extinction des feux. Tout ce qui a bien fonctionné ne marche plus. Les pertes de balles sont légion, les échecs aux tirs aussi.

Trop de pertes de balles pour espérer mieux

L’ETEC ne marquera que quatre buts jusqu’à la fin de la mi-temps et encaisse un 4-11. Car défensivement, le travail n’est pas bien fait, avec ces 18 buts encaissés. Le spectre de la grosse défaite ici même contre Bordeaux-Bruges (29-41) plane alors sur le parquet de la Rochefoucauld (14-18).

Heureusement, la révolte a vite eu lieu en seconde période à l’inverse du match contre les Bordelais.

Heureusement, la révolte a vite lieu en seconde période, à l’inverse du match contre les Bordelais. Perméable pendant près d’un quart d’heure, la défense de l’ETEC redevient un mur, avec trois buts encaissés en 12 minutes.

Mais, offensivement, les Charentais ne se récompensent pas toujours, avec ces pertes de balles, vrai souci de ce samedi soir. Malgré tout, c’est suffisant pour recoller (21-21, 43e).

Malheureusement, l’inconstance rattrape les Charentais. Qui ne parviennent pas à faire fructifier ce beau retour en début de second acte. Le match est tendu (28-28, 53e), avant ce terrible 0-3 encaissé par l’ETEC.

La suite, on la connaît désormais, avec l’irrationnel de ces 100 dernières secondes.

« C’est un avertissement », reconnaît Rémi Faugères, qui reconnaît que son équipe est passée près de la correctionnelle. Maintenant, l’ETEC reste leader et c’est l’essentiel. Mais les Charentais savent plus que jamais que rien ne sera acquis tant que tous les ingrédients ne seront pas mis. Et puis il vaut mieux être devant que derrière.