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L’Indonésie libère l’artificier des attentats de Bali en 2002

Justice.

Umar Patek, qui a fabriqué les bombes du double attentat de Bali en 2002, vient d’être libéré sous condition après avoir purgé seulement la moitié de sa peine. Le même jour, un terroriste libéré en 2021 a commis un attentat suicide devant un commissariat. Les médias indonésiens s’interrogent sur l’efficacité de la déradicalisation en prison.

Le 14 octobre 2002, des couronnes de fleurs déposées là où a explosé une bombe deux jours auparavant, dans la ville de Kuta, sur l’île indonésienne de Bali.
Le 14 octobre 2002, des couronnes de fleurs déposées là où a explosé une bombe deux jours auparavant, dans la ville de Kuta, sur l’île indonésienne de Bali. photo OKA BUDHI/AFP

“Ce 7 décembre 2022, Hisham bin Alizein, alias ​​​​Umar Patek, a été libéré de la prison de Surabaya conformément au programme de libération conditionnelle”, a indiqué Rika Aprianti, chef des relations publiques et du protocole de la direction générale des services correctionnels indonésiens, dans un communiqué cité par Kompas.

Membre de la Jemaah Islamiyah, un groupe terroriste indonésien lié à Al-Qaida, Umar Patek est l’homme qui a fabriqué les bombes qui ont détruit deux boîtes de nuit à Bali en 2002, faisant 202 morts. L’homme avait passé près de dix ans en cavale, et sa tête avait été mise à prix à 1 million de dollars. Il a été arrêté en 2011 à Abbottabad, au Pakistan (dans la même ville où Oussama Ben Laden a été abattu, le 1er mai 2011) puis condamné à vingt ans de prison.

“Je veux aider le gouvernement”

L’hebdomadaire Tempo note que “lors de la commémoration de l’indépendance de l’Indonésie, le 17 août 2022, Rika Aprianti avait annoncé la libération conditionnelle d’Umar Patek, assurant que le terroriste ava

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Koran Tempo (Jakarta)

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Petit à petit, Tempo publie des enquêtes de plus en plus fouillées, mettant en cause certains aspects de la politique du général Suharto. En 1994, l’hebdomadaire est interdit par la censure et fermé. En octobre 1998, soit quatre mois après la démission de Suharto, Tempo reparaît, publié cette fois-ci par PT Tempo Inti Media Tbk. Il existe désormais une édition en anglais sur Internet.

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