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Dans la salle des Rubens, les drôles de dromadaires en peluche de Christophe Coppens, du même rouge que celui des banquettes capitonnées, font écho à ceux qui couronnent L’Adoration des mages (en arrière-plan) du maître anversois. Karin Borghouts

DÉCRYPTAGE - En chantier depuis 2011, la plus riche collection d’art de Flandre retrouve son écrin. Les salles ont renoué avec leur lustre XIXe et d’autres ont été créées procurant 40 % d’espace d’exposition supplémentaire.

Après onze années portes closes pour cause de travaux le Musée royal des beaux-arts d’Anvers (KMSKA) a rouvert samedi. C’est un événement car cette institution créée par Napoléon et installée dans ses murs actuels depuis 1890 dispose de la plus grande collection d’art de Flandre. Sans parler des dessins, aquarelles et estampes, 454 tableaux exposés et 200 sculptures allant du début du XIVe siècle à aujourd’hui. Sur un total de 6 400 œuvres conservées (plus 2 000 feuilles) cela semble peu. Mais la qualité de ce que l’on voit enfin à nouveau réuni au fil de ces 37 salles, plus treize destinées aux expositions temporaires, est telle qu’elle suffit à contenter le visiteur.

De La Joconde du lieu, la rouge et bleue Madone entourée de séraphins et de chérubins de Jean Fouquet, à l’abstrait Dernier Jour de Pierre Alechinsky que de trésors en effet au cours de ces trois kilomètres de déambulation. Passé le hall monumental, typiquement académique avec ses cariatides et ses fresques de grands hommes…

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Le Figaro

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