Riposte.
Depuis quelques jours, l’armée iranienne bombarde quotidiennement les groupes kurdes d’opposition, établis dans le Kurdistan irakien voisin, que Téhéran accuse d’être à l’origine des protestations qui agitent la République islamique, alors que les manifestations de soutien aux Iraniens essaiment dans les rues des zones kurdes de Syrie et d’Irak.
Depuis deux semaines, l’Iran est secoué par d’importantes manifestations nées à la suite de la mort de Mahsa Amini, survenue le 16 septembre, après l’arrestation de la jeune femme par la police de la moralité, chargée de faire respecter le port obligatoire du hidjab. La répression est particulièrement musclée dans les régions kurdes du nord-ouest du pays, d’où était originaire la jeune femme de 22 ans.
Pour le pouvoir iranien, le coupable est tout désigné : ce sont les “groupes kurdes d’opposition” qui sont derrière la vague de protestation qui secoue l’Iran, explique le média kurde irakien Rudaw.
Depuis cinq jours, rapporte Rudaw, les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien, mènent des bombardements visant les sièges de ces groupes, qui se trouvent dans le Kurdistan irakien voisin, dans le nord de l’Irak.
Ainsi, ce mercredi 28 septembre, les quartiers généraux du Parti démocratique du Kurdi
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