France
This article was added by the user . TheWorldNews is not responsible for the content of the platform.

L’Ouganda assume sa loi antihomosexualité, malgré la menace de sanctions

LGBT.

La nouvelle législation punit notamment de la prison à vie toute personne engagée dans des relations homosexuelles, sanctionne de vingt ans d’emprisonnement la “promotion de l’homosexualité” et prévoit dans certains cas la peine de mort.

L’activiste LGBT ougandaise DeLovie Kwagala, aussi connue sous le nom de “Papa De”, lors d’un rassemblement contre la loi antihomosexualité ougandaise devant une représentation diplomatique de son pays d’origine, le 4 avril 2023 à Pretoria (Afrique du Sud).
L’activiste LGBT ougandaise DeLovie Kwagala, aussi connue sous le nom de “Papa De”, lors d’un rassemblement contre la loi antihomosexualité ougandaise devant une représentation diplomatique de son pays d’origine, le 4 avril 2023 à Pretoria (Afrique du Sud). Photo PHILL MAGAKOE/AFP

Les critiques pleuvent sur l’Ouganda après la promulgation d’une loi contre les homosexuels que The New York Times décrit comme “l’une des législations les plus restrictives du monde en la matière”. Devant la menace de sanctions, brandie notamment par les États-Unis, les députés ougandais ont dénoncé des pressions qualifiées d’“ingérence face à leurs efforts visant à protéger la culture et les valeurs ougandaises de l’immoralité occidentale”, souligne le quotidien ougandais Monitor.

La loi, signée le 29 mai par le président ougandais, Yoweri Museveni, punit de la prison à vie toute personne engagée dans des relations homosexuelles. Elle prévoit également la peine de mort en cas d’“homosexualité aggravée”, des relations homosexuelles impliquant des personnes vulnérables (enfants et personnes handicapées).

Comme le note le New York Times, cette nouvelle législation dénoncée depuis de longs mois consacre “une intensification de la répression contre les personnes LGBTQ”.

Le président américain Joe Biden a appelé au retrait de la loi, qualifiée d’“atteinte tragique aux droits humains”, et menace de couper les aides et les investissements américains en Ouganda. “Personne ne devrait avoir constamment peur pour sa vie ni subir des violences ou des discriminations”, a déclaré Joe Biden. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a de son côté estimé “déplorable” la promulgation d’une loi “contraire aux droits humai

Sur le même sujet

Nos services