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L’UBJ poursuit son douloureux apprentissage de la Fédérale 1

L’UBJ poursuit son douloureux apprentissage de la Fédérale 1
L’UBJ est toujours sans victoire après trois matches.

Photo Anne Lacaud

publié le 25 septembre 2022 à 20h12, modifié à20h31.

Sans solution, l’Union Barbezieux-Jonzac a résisté une mi-temps aux assauts nantais, avant d’être totalement emportée par la vague dans la deuxième. Encaissant au total cinq essais. Elle est lanterne rouge de sa poule.

On se doutait que ce serait compliqué ici, face à un des favoris de la poule. Nantes a une grosse défense, on n’a pas trouvé de solution, que ce soit en touche ou dans le jeu courant...

On se doutait que ce serait compliqué ici, face à un des favoris de la poule. Nantes a une grosse défense, on n’a pas trouvé de solution, que ce soit en touche ou dans le jeu courant. Et puis surtout, au fil des minutes, la fatigue aidant, on a perdu en lucidité et oublié nos plans de jeu. » Florian Piron faisait un constat sans concession au coup de sifflet final. L’Union est tombée sur plus fort, dimanche en Loire-Atlantique, et est repartie avec une défaite aux airs de correction (35-6).

Pourtant, l’entame charentaise avait eu de l’allure. « Les gars y étaient au niveau de l’engagement », confirmait le coach de l’UBJ.

Les coéquipiers d’Alexandre Rougier souffraient devant, notamment en mêlée, mais la défense tenait bon. Avec un peu plus de réussite, ils auraient pu même être les premiers à franchir la ligne d’en-but, quand Boineau au quart d’heure de jeu intercepta un ballon et s’échappa le long de son aile.

Malheureusement, le coup fut rattrapé par la défense nantaise, et c’est au contraire Foucault qui aplatit quelques minutes plus tard sur un ballon porté des locaux (29).

« On a commis trop de fautes »

13-6 à la pause, rien n’était fait. Le problème, c’est que le Stade Nantais revint des vestiaires avec d’autres intentions, quand Barbezieux-Jonzac sembla payer les efforts consentis dans le premier acte. « On a commis trop de fautes pour exister. Face à une telle formation, c’est rédhibitoire. »

Le collectif charentais ressembla à une digue qui cède lentement, au gré des assauts adverses.

La note s’alourdit, inéluctablement, jusqu’à la sirène, presque libératoire.

« Autant les deux premières défaites ont été frustrantes, autant celle-ci est logique. Mais, cela ne doit pas tout remettre en cause, on sait où l’on est et où l’on va », concluait Piron.