La baguette, née au XIXe siècle sous la forme qu’on lui connaît, a fait son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, ce mercredi 30 novembre.
Le monde du pain est un monde fraternel dans lequel chacun, depuis le pumpernickel jusqu’au baoz en passant par le khoubz et le nan, a son mérite et sa très longue histoire passée avec l’humanité. Loin donc d’être l’occasion d’un cocorico déplacé, c’est avec une joie sans mélange qu’est accueillie dans l’univers du pain l’entrée de la baguette au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, ce mercredi 30 novembre.
« C’est une reconnaissance pour la communauté des artisans boulangers-pâtissiers », s’est félicité Dominique Anract, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie. La baguette, née au XIXe siècle sous la forme qu’on lui connaît, est aussi un symbole de Paris et de sa classe ouvrière, avant de s’aventurer dans tous les départements de l’Hexagone, de s’inviter sur toutes les tables et de franchir toutes les frontières, accueillie toujours à bras ouverts. La voilà donc qui file en courant, sous le bras du Petit Parisien de Willy Ronis, sous le soleil radieux de la reconnaissance universelle. La baguette, c’est comme la joie, elle est faite pour être partagée.
