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L’embargo sur les produits raffinés devrait entraîner des perturbations commerciales plus importantes que l’embargo sur le pétrole brut. 544003236/sandsun - stock.adobe.com

ANALYSE - De nombreux économistes évoquent le retour imminent d’une forte demande chinoise, une fois l’immunité post-Covid acquise.

De nouvelles sanctions contre la Russie sont entrées en vigueur ce dimanche. Cette sixième série de mesures décidées par l’Union européenne depuis l’invasion de l’Ukraine vise le cœur de l’économie russe: l’énergie. Un embargo avait été décrété début décembre sur les importations de brut russe par bateau. Désormais, les produits raffinés sont eux aussi ciblés. Le diesel, le fioul domestique, le kérosène ou encore l’essence ne pourront plus être vendus par la Russie aux États membres de l’UE.

À l’embargo s’ajoutera, comme pour le brut, un plafonnement du prix d’achat pour les pays, hors G7 et Australie, qui voudraient continuer de s’approvisionner en Russie. Fixer un prix plafond s’avère toutefois particulièrement compliqué. Pour le brut, de longues discussions ont permis d’aboutir au seuil de 60 dollars le baril. Tout acquéreur de pétrole de l’Oural ne doit pas dépasser ce plafond de 60 dollars s’il entend obtenir les services (assurance, fret…) associés aux transports maritimes, jusqu’ici…

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