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La Chine s’ouvre à nouveau aux chercheurs

Sciences.

L’abandon de la politique “zéro Covid” par le gouvernement chinois va permettre à des dizaines de scientifiques à travers le monde de retourner dans le pays après plusieurs années d’absence.

Des voyageurs dans un terminal de l’aéroport international de Pékin, en Chine, le 18 janvier 2023.
Des voyageurs dans un terminal de l’aéroport international de Pékin, en Chine, le 18 janvier 2023. PHOTO TINGSHU WANG/REUTERS

Cela fait maintenant plus de trois ans que le paléoanthropologue Clément Zanolli attend de voir des dents anciennes mises au jour en Chine, qui pourraient appartenir à une espèce de singe non décrite jusqu’à présent. Ce chercheur de l’université de Bordeaux a dû annuler ses projets de voyage lorsque la Chine a fermé ses frontières pour faire face à la pandémie de Covid-19, au début de l’année 2020. Mais avec la levée, en janvier, par le gouvernement chinois, de la quarantaine obligatoire pour les voyageurs entrants, Clément Zanolli fait partie des nombreux chercheurs qui prévoient de retourner en Chine pour des conférences, des réunions ou des travaux sur le terrain.

C’est “génial que les frontières soient enfin ouvertes”, estime Alice Hughes, biologiste de la conservation à l’université de Hong Kong, qui espère se rendre en Chine vers le mois d’avril. Il était grand temps, selon elle.

La politique chinoise du “zéro Covid”, destinée à enrayer la propagation de la maladie, a été parmi les plus sévères du monde. Pendant près de trois ans, les habitants ont dû se soumettre à des tests obligatoires, supporter des confinements de villes entières et de longues mises en quarantaine. Les chercheurs sont en général restés confinés sur leur campus, renonçant aux déplacements régionaux et internationaux, qui prenaient désormais trop de temps, étaient trop aléatoires et coûtaient souvent très cher. Pendant ce temps, à l’étranger, la plupart de leurs homologues ne pouvaient plus se rendre dans le pays.

Mais la fin de cette politique en décembre a entraîné une recrudescence des cas de contamination sur tout le territoire ; certains hésitent encore à se rendre en Chine, tout en espérant un prochain ralentissement de l’épidémie.

Des liens à renouer

De leur côté, de nombreux chercheurs en Chine prévoient d’assister à des conférences à l’étranger dans le cou

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