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Un agent de brigade anti-criminalité lors d'une manifestation à Nice, le 1er octobre.
Un agent de brigade anti-criminalité lors d'une manifestation à Nice, le 1er octobre.
Un agent de brigade anti-criminalité lors d'une manifestation à Nice, le 1er octobre. VALERY HACHE / AFP

ANALYSE - Elle invite police et gendarmerie à parfaire leurs outils d'évaluation, dénonçant un certain cloisonnement et un manque de prospective.

«Erreurs», «doubles comptages», «absence de précisions utiles», «angles morts», «recul en matière de qualité de l'information donnée»… les constats égrainés par les magistrats de la rue Cambon dans leur dernière étude sur les outils de pilotage de Beauvau sont parfois sévères. La Cour des comptes, présidée par l'ancien ministre de l'Économie, Pierre Moscovici, poursuit, en tout cas, son intransigeante radioscopie de la police et de la gendarmerie. Son référé du 28 juillet dernier se présente ainsi comme une invitation à «mieux mesurer l'activité des forces de sécurité intérieures».

Dans sa lettre introductive envoyée à Gérald Darmanin sur le sujet, le Premier Président Moscovici prend acte que le futur «projet de Loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (Lopmi) prévoit des nouvelles augmentations de moyens affectés aux forces de sécurité» et lui recommande de faire en sorte que «ces moyens accrus (comprennent) une mesure rigoureuse du résultat de l'activité des forces…

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