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La croissance en 2023 sera «au moins» de 0,6%, estime la Banque de France

Photographie du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Photographie du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Photographie du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. BENOIT TESSIER / REUTERS

La Banque de France prévoit désormais pour l'année 2023 une croissance de l'économie française d'«au moins» 0,6%, tandis que l'inflation ralentit «vraiment», a indiqué vendredi son gouverneur, François Villeroy de Galhau. «La croissance sur l'année 2023 (...) sera au moins égale à ce que nous prévoyions en mars dernier, c'est-à-dire au moins 0,6%», a déclaré M. Villeroy de Galhau sur Radio Classique, précisant que la Banque de France actualiserait le 20 juin ses projections jusqu'en 2025.

Au deuxième trimestre, l'économie française devrait continuer de résister modestement, avec une hausse de 0,1% du produit intérieur brut (PIB) par rapport aux trois mois précédents, selon l'enquête mensuelle de conjoncture publiée par l'institution jeudi. Sur le front des prix, elle a fait état d'une amélioration, même si l'inflation reste élevée. «La bonne nouvelle, c'est qu'il y a un changement de tendance sur les hausses de prix de la part des entreprises», a expliqué François Villeroy de Galhau. Dans l'industrie, 10% des chefs d'entreprise ont augmenté leurs prix en mai contre 50% un an plus tôt, a-t-il détaillé, et «on voit la même tendance dans les services». «C'est ça qui conforte notre analyse : que nous sommes en train de passer le pic de l'inflation en France et en zone euro», a-t-il poursuivi. «Il y a vraiment un ralentissement de l'inflation».

En opérant un resserrement monétaire musclé depuis l'été 2022 pour juguler la hausse des prix, la Banque centrale européenne (BCE) vise à revenir à l'objectif de 2% d'ici 2025. Selon une première estimation de l'Institut national de la statistique (Insee), l'inflation en mai a bénéficié d'un sérieux coup de frein dans l'énergie qui était à l'origine du choc inflationniste mais a été supplantée depuis par l'alimentation. Les prix ont ainsi continué à augmenter sur un an, de 5,1%, mais moins fortement que les mois précédents (5,9% en avril et 6% en début d'année).

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