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Louis Margueritte (Renaissance), Sandra Regol (EELV), Laurent Jacobelli (RN) et Manuel Bompard (LFI) doivent, en plus de leur charge mandataire, réussir leur greffe à un territoire. PHOTOPQR/JOURNAL SAONE ET LOIRE/ / Ketty BEYONDAS / Xose Bouzas / Xose Bouzas / Magali Cohen / Hans Lucas via Re / Magali Cohen / PHOTOPQR/NICE MATIN/MAXPPP / Philippe Arnassan

ENQUÊTE - Parce qu’ils ne sont pas du territoire ou qu’ils n’y ont pas exercé de mandat, ces candidats devenus parlementaires redoublent d’efforts pour assurer leur ancrage. D’autant que pèse, sur la mandature, la menace d’une dissolution de l’Assemblée nationale.

Il n’est pas d’ici et certains tiennent à le lui rappeler. Ce matin, tandis que les élus locaux viennent inaugurer la traditionnelle foire de Chalon-sur-Saône, l’on échange un sourire courtois et une poignée de main franche. Le temps de la photo, seulement, avant que chacun reprenne ses quartiers. D’un côté, le député Renaissance Louis Margueritte. De l’autre, Gilles Platret. Au début de la campagne des législatives, le premier souffrait de l’image du candidat parachuté, haut fonctionnaire de Bercy, investi par le président de la République lui-même. Le second est maire de Chalon depuis 2014 et président des Républicains en Saône-et-Loire. Sur le papier, cela ne fait nul doute: c’est lui qui aurait dû faire face au candidat d’Emmanuel Macron. Les urnes en ont décidé autrement: éliminé dès le premier tour, Gilles Platret regarde son adversaire remporter le second tour face à un candidat de la Nupes. La surprise est totale, les maires des alentours n’en reviennent pas: le «parachuté» l’a…

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