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Dans les maisons de retraite, la question est rarement abordée, encore moins prise en compte. GAIZKA IROZ/AFP

DÉCRYPTAGE - Une sur deux a des relations intimes et 91 % d’entre elles en sont satisfaites, indique le rapport des Petits Frères des pauvres.

Amour, tendresse, désir: des mots rarement associés au grand âge. Et qui n’ont pourtant pas disparu de la vie des plus de 10 millions de Français âgés de 60 ans et plus qui vivent en couple. Dans une société qui a tendance à réduire les aînés à un corps à soigner, le rapport annuel des Petits Frères des pauvres lève le voile sur leur sexualité et leur vie affective. Pour réaliser ce sujet encore tabou, l’association s’est appuyée sur un sondage auprès d’un échantillon de 1 500 personnes âgées de 60 à 80 ans et plus, réalisé par CSA Research. À contre-courant des idées reçues, 71 % d’entre elles estiment qu’un corps qui vieillit peut rester désirable, 91 % des couples disent éprouver du désir pour leur conjoint et 74 % ont encore des relations sexuelles.

«La disparition du désir avec l’âge est une idée reçue que personne n’ose remettre en question. On élude l’idée que les personnes âgées puissent désirer, aimer. Or, on peut être amoureux, même très tard dans la vie, et ce n’est pas parce…

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