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Si Charles-de-Gaulle, à Londres, continue de porter haut les couleurs de l’enseignement à la française, la croissance du réseau de ces établissements dans le monde marque le pas. NIKLAS HALLE'N/AFP

ENQUÊTE - Alors qu’Emmanuel Macron souhaite y doubler le nombre d’élèves d’ici à 2030, ces établissements peinent à rivaliser avec leurs homologues anglo-saxons et espagnols.

En cette rentrée 2022, ils sont 566 lycées français de l’étranger à scolariser 390 000 élèves, de la maternelle au baccalauréat. Parviendront-ils, d’ici à 2030, à atteindre l’objectif de 700 000, fixé il y a quatre ans par le président Macron? Il y va de la «stratégie d’influence et de rayonnement» de la France, a martelé le chef de l’État, en août, devant les ambassadeurs réunis en France pour la première fois depuis la crise du Covid. Choix des expatriés et des élites locales, ces lycées, qui comptent un tiers de français et deux tiers d’étrangers, assument une mission de service public d’éducation doublée d’une mission diplomatique et de rayonnement de la culture française. Un réseau qui s’est peu développé au cours des quinze dernières années et subit de plein fouet la concurrence étrangère.

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