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Malgré une inflation alimentaire avoisinant les 14 %, les volumes de produits vendus en grande surface n’ont que peu reculé. DAVID ADEMAS/MAXPPP

ANALYSE - L’industrie a su s’adapter au choc de la crise énergétique.

Évanouie, la récession annoncée? Au quatrième trimestre, le Produit intérieur brut (PIB) français n’a pas plongé mais progressé, vaille que vaille, de 0,1 %. Le «coup de froid» anticipé dans un contexte de choc sur les coûts du gaz et de l’électricité«s’est traduit par un ralentissement et non un recul», résume l’Insee, dans sa note de conjoncture publiée mardi. Et la tendance se poursuit en ce début d’année qui devait pourtant, à en croire les Cassandre, condenser tous les mauvais vents sur fond de pic inflationniste et de retour des défaillances. Loin du Pot au Noir, la conjoncture s’est installée dans une forme de douce dépression: l’Insee table désormais sur une croissance modeste mais solide de 0,2 % au premier, comme au deuxième trimestre.

L’indicateur de retournement conjoncturel, un outil qui retrace à partir des enquêtes auprès des entreprises la différence entre la probabilité que la phase conjoncturelle soit favorable ou défavorable, illustre bien cette séquence surprenante. «

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