Réservé aux abonnés

Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale Européenne, lors d’une conférence à Francfort (8 septembre 2022). KAI PFAFFENBACH/REUTERS

DÉCRYPTAGE - La hausse vigoureuse des taux d’intérêt américains siphonne les capitaux du monde entier, attirés par le billet vert, valeur refuge. Les incertitudes géopolitiques et économiques font chuter l’euro, la livre ou le yen.

«Le dollar, c’est notre monnaie, mais c’est votre problème.» Le mot du secrétaire d’État au Trésor de Richard Nixon, John Connally, n’a jamais sonné si vrai pour la quasi-totalité des pays de la planète. Face aux incertitudes géopolitiques et économiques, le billet vert joue plus que jamais son rôle de valeur refuge, attirant les flux de capitaux du monde entier, ce qui gonfle sa valeur, puisque, pour acheter des actifs en dollars, il faut d’abord acheter des dollars. En face, les autres devises comme l’euro, la livre sterling, le yen ou le yuan chinois en subissent les conséquences mécaniques, accentuées par des vulnérabilités propres à ces économies.

À lire aussiTaxer les hauts revenus et les superprofits face à l’inflation, suggère un responsable de la BCE

Face à un panier de six devises majeures, le dollar s’est apprécié de plus de 21 % depuis un an. Le seuil traumatique de la parité avec l’euro, atteint cet été, n’est déjà plus qu’un souvenir. L’euro a touché lundi un nouveau plancher depuis vingt ans, juste au-dessus de 0,95 pour 1 dollar. Il a perdu 17 % face au billet vert depuis un an

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Le Figaro

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ? Connectez-vous

La rédaction vous conseille