La maire de Nantes Johanna Rolland prononce un discours lors de la pose de la première pierre du futur CHU de Nantes, le 21 janvier 2022.
© LOIC VENANCE / AFP
C’est celui qui dit qui y est…
Incroyable mais vrai.
Johanna Rolland est maire de Nantes. Elle est authentiquement et profondément de gauche. Ce qui est a priori la garantie qu’elle pense bien. Et puis, elle s’est mise à penser mal. Sa ville est gangrenée par la violence. Avec un dernier épisode particulièrement abject : le viol d’une jeune femme par trois migrants soudanais.
Dans un premier temps, n’écoutant que son bon cœur, Johanna Rolland a déclaré que cette affaire ne devait servir à stigmatiser sa ville.
Puis elle a ouvert les yeux devant l’évidence. Elle a demandé à Dupond-Moretti d’augmenter les effectifs judiciaires dans sa ville quand elle a obtenu de Darmanin les renforts de CRS.
Elle a aggravé son cas, en faisant voter des fonds supplémentaires pour des caméras de vidéosurveillance.
Des mesures dont vous conviendrez qu’elles sont éminemment racistes et fascistes.
C’est l'avis d’un collectif d’extrême-gauche fortement implanté dans sa ville : « Nantes ensemble ».
« Nous avons une maire raciste », clame ce collectif. Et ces preux chevaliers s’indignent contre les caméras de vidéosurveillance qui servent, selon eux, à « fliquer » une population déjà souffrante. Les caméras de vidéosurveillance sont – n’est-ce pas ? – capables de discernement et ne filment que les arabes et les noirs. Quand les CRS sont envoyés par Darmanin à la demande de Johanna Rolland, vous savez ce qu’ils font selon ce collectif ? « Ils contrôlent les personnes racisées »! Ils ont peut-être de bonnes raisons de le faire ?
De tout temps, le fasciste a été défini comme quelqu’un qui préfère l’insulte à l’argumentation et la violence à la discussion. Relisez les propos de ce collectif et vous verrez où sont les vrais fascistes...
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