C'est dans la salle des ventes Mercier de Vendeville (Nord) que le sort de la marque vient d'être scellé, près de deux mois après la liquidation judiciaire de l'enseigne de prêt-à-porter.
Ultime coup de marteau pour la marque Camaïeu. Après plusieurs minutes d'enchères, c'est donc Celio qui reprend la célèbre marque de prêt-à-porter du Nord. Le lot numéro 27 est parti pour 1,8 million d'euros. C'est dans la salle des ventes Mercier de Vendeville (Nord) que le sort de la marque vient d'être scellé, près de deux mois après la liquidation judiciaire de l'enseigne de prêt-à-porter qui avait entraîné le licenciement de ses 2600 salariés et la fermeture de ses 512 magasins.
Une marque estimée entre 1,5 million et 2 millions d'euros
Celio va à présent pouvoir jouir des actifs immatériels de l'enseigne française, soit le portefeuille de marques, les différents logos et le nom de domaine. Son estimation était comprise entre 1,5 et 2 millions d'euros, par la maison Mercier, avec une mise à prix à 500.000 euros. Une caution de 50.000 euros était nécessaire pour participer à la vente aux enchères. Entre douze et quinze acheteurs potentiels avaient manifesté leur intérêt. Le fichier comprenant les données de quatre millions de clients de Camaïeu a été retiré de la vente aux enchères, dans un souci de confidentialité. En effet, le règlement général sur la protection de données (RGPD) de 2018 stipule bien que la vente d'un fichier client n'est pas interdite, mais strictement encadrée. « L'important c'est qu'il y ait quelque chose qui se construise derrière. Je suis venu voir qui sera le repreneur », revendique Thierry Ciwik, ancien délégué syndicat CGT au sein de Camaïeu et aujourd'hui licencié.
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26 autres lots de l'enseigne Camaïeu ont également été vendus aux enchères, ce mercredi après-midi, comprenant des vêtements (pulls, manteaux, etc), 92 mannequins d'exposition et 2500 tapis de yoga. Mais c'était la vente de la marque qui était cruciale au cours de cette vente aux enchères. La majeure partie de son stock de vêtements avait d'ores et déjà été vendue aux enchères fin octobre. Le leader français du déstockage généraliste Noz s'en était alors emparé pour 4.2 millions d'euros.
