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La Nasa cogne Dimorphos, la CIA ressuscite les mammouths, et la “confiance zéro” règne

La Lettre tech.

Visuel de la Lettre tech
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Étrange monde, tout de même, où l’on voit des “têtes d’œuf” de la Nasa, vêtues de tee-shirts bleus genre colonie de vacances, sauter comme des cabris en regardant un engin à 300 millions de dollars s’écraser contre un caillou spatial nommé Dimorphos. Ce jeu de massacre high-tech participe de la très scientifique discipline de la “défense planétaire”, qui se charge d’étudier tous les moyens possibles d’empêcher les corps célestes de percuter notre planète. L’opération Dart, achevée avec succès le 26 septembre, consistait à expédier une sonde de 600 kilos en plein dans le mille d’“un astéroïde grand comme un stade de football” à quelque 14 millions de kilomètres dans l’espace, et à observer si l’impact, à près de 30 000 km/h, déviait suffisamment sa trajectoire, explique Mashable.

Il importe de rappeler, comme le fait ce site d’information, que Dimorphos ne nous avait rien fait et ne nous menaçait d’aucune manière, mais qu’il a été pris pour cible par la Nasa en raison de ses spécificités, jugées idéales pour l’expérience. Car Dimorphos n’est pas tout seul là-haut. Il est le petit satellite d’un autre astéroïde bien plus gros, Didymos, autour duquel il effectue une révolution complète en onze heures et cinquante-cinq minutes. Ensemble, tout à leur petite valse, les deux astéroïdes font un tour complet du soleil tous les deux ans. Et alors ? Au lieu de percuter un objet céleste solitaire et d’avoir à consacrer des millions de dollars et des années d’observations (qui nécessiteraient une autre sonde spatiale) pour vérifier les changements dans sa course galactique, il suffi

Philippe Coste

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