Défis.
Après l’“auto-coup d’État” manqué du président Pedro Castillo, mercredi 7 décembre, sa vice-présidente, Dina Boluarte, a pris les rênes du pays. Sans parti pour la soutenir, cette haute fonctionnaire peu connue aura la lourde tâche de rétablir le dialogue politique dans un pays profondément divisé, observe la presse péruvienne.
Le sort du président péruvien Pedro Castillo s’est joué en à peine trois heures de rebondissements, mercredi 7 décembre. Accusé de rébellion, il est désormais incarcéré à la prison de Barbadillo, dans la périphérie de Lima, où est emprisonné depuis 2007 un autre ancien président, Alberto Fujimori.
Alors que le Congrès des députés avait convoqué une séance pour voter son éventuelle destitution, Castillo avait préféré prendre les devants en prononçant la dissolution de la chambre unicamérale, alors que la Constitution ne l’y autorise pas.
Mais personne ne l’a suivi : ni l’armée, ni ses ministres, ni le Tribunal constitutionnel, ni la communauté internationale, qui ont condamné un “auto-coup d’État”. Résultat : le Congrès – une figure constitutionnelle elle-même très controversée – a pu avancer sa session et le destituer pour “incapacité morale permanente”.
Alors que le vote se déroulait, Pedro Castillo – avec sa famille – a alors “voulu se rendre à l’ambassade du Mexique [pour y
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