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«La place du PSG est au Parc» : le CUP répond à Nasser Al-Khelaïfi

Attaché au stade de la Porte de Saint-Cloud, le Collectif Ultras Paris s'est fendu d'un communiqué suite aux récentes déclarations du président du club.

«C'est au Parc que l'histoire s'écrit». C'est par ces mots que le Collectif Ultras Paris entame une missive publiée sur les réseaux sociaux. Un communiqué qui a pour but de rappeler que «le PSG reste au Parc», les deux étant «viscéralement liés». Cela intervient après les différentes déclarations de Nasser Al-Khelaïfi comme autant de coups de pression adressés à la Mairie de Paris, propriétaire du stade de la Porte de Saint-Cloud. «Nous ne sommes plus les bienvenus au Parc des Princes», s'est emporté le président du club de la capitale dans une interview à Marca, estimant que les équipes d'Anne Hidalgo «font pression» sur les champions de France afin qu'ils «partent» vers d'autres cieux. «Ils jouent avec nous et nous sommes fatigués», a encore indiqué «NAK». Rappelant que le Parc des Princes est «la maison» du Paris-SG, où il évolue depuis 1972, le CUP estime que cette «possibilité de départ est d'autant plus incompréhensible que les projets d'agrandissements fidèles à l'œuvre de l'architecte Monsieur Talibert sont dans les cartons».

Assurant de ne pas vouloir «s'immiscer dans les discussions, les négociations et les rapports de force entre le club et la Marie de Paris», les Ultras parisiens prennent toutefois une position claire sur le sujet : «Nous nous battrons de toutes nos forces pour que le PSG reste au Parc». Et d'ajouter : «Il ne nous appartient pas de décider si la ville doit céder ou non ce patrimoine, mais nous savons que ce stade peut être agrandi pour correspondre à la dimension actuelle du club et ainsi mettre un frein à l'insupportable spéculation sur le prix des places via Ticketplace et rendre le Parc aux vrais passionnés».

Tacle à la Mairie de Paris

Ce n'est pas pour autant que les membres du CUP, qui a ses habitudes au sein du virage Auteuil, prennent position pour Madame Hidalgo et militent pour elle. En fait, ils en profitent même pour tacler une Mairie qu'ils n'ont «jamais considérée comme un partenaire sincère du club ni comme un soutien de ses amoureux». Le tout en espérant que ladite Mairie prendra «toutes les garanties pour qu'un éventuel nouveau propriétaire (du stade) ne réalise pas à cette occasion une opération immobilière et que le naming ne soit jamais à l'ordre du jour». Et de conclure : «la place du PSG est au Parc».

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À noter que Nasser Al-Khelaïfi, actuellement au Qatar pendant la Coupe du monde 2022, n'appelle pas vraiment à quitter le Parc des Princes. Pas clairement en tout cas. Tout en nuances. D'autant qu'il est bien conscient de l'opposition qu'il rencontrerait. «Rester a toujours été notre préférence. Mais je ne crois pas qu'ils (la Mairie) veulent de nous. Nous avons investi 80 millions d'euros dans le stade. Mais il n'est pas à nous. Qui accepterait de faire une chose pareille ?», s'étonnait le dirigeant qatarien dans cette interview à Marca.

Vous pensez vraiment que le Parc vaut moins que Leandro Paredes ?

Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo

«On échange depuis longtemps avec eux sur leur projet d'agrandissement. Et un jour ils nous ont fait part de leur volonté d'acheter. On leur a demandé de nous faire une proposition du coup. Mais elle était très, très, très basse, très loin de l'estimation que nous avions», a quant à lui expliqué l'adjoint aux sports de la Mairie de Paris, Pierre Rabadan, à l'AFP. A priori, la Mairie de Paris évalue le Parc des Princes aux environs de 300 M€. «La vente, on ne l'a pas exclue catégoriquement. Mais c'est au juste prix oui. Le PSG en propose 40 millions d'euros. C'est moins cher que Paredes. Franchement, vous pensez vraiment que le Parc vaut moins que Leandro Paredes, acheté 50 millions d'euros (47, NDLR) ? Ce n'est pas sérieux. Il y a une forme de pression qui n'est pas responsable», a quant à lui indiqué Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo, dans Le Parisien. À l’heure actuelle, le Paris-SG dispose du Parc des Princes dans le cadre d'un bail emphytéotique de 30 ans.