Les autorités de la ville pourraient autoriser ses policiers à se reposer sur des robots quand des agents sont en danger, rapporte « Mission Local ».
Par Le Point.fr
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Il pourrait s'agir d'un basculement technologique de taille. Comme le révèle le journal californien Mission Local dans un article repéré par Numerama, la police de San Francisco étudierait l'option d'utiliser des robots tueurs dans les situations où ses agents pourraient se trouver en danger de mort. Des robots de déminage et d'exploration seraient ainsi détournés pour porter des explosifs ou encore tirer des balles visant des criminels.
Dans le cadre de sa demande annuelle de renforcement de ses équipements, le département de police de San Francisco (SFPD) juge qu'il serait bénéfique d'« utiliser des robots de manière mortelle lorsqu'il existe un risque immédiat pour la vie de civils ou d'officiers de police ». Jusqu'ici, les forces de l'ordre de la ville californienne peuvent se reposer sur douze robots en état de fonctionner, qui sont utilisés dans des situations de désarmement de bombe ou encore pour déplacer des matériaux toxiques. Ils ne sont pas équipés d'arme ni de matériel qui pourrait engendrer la mort.
Un projet adopté fin novembre ?
Dans un premier temps, l'administration de la ville a demandé au SFPD de modifier sa proposition, qui pourrait selon elle ouvrir la voie à une utilisation trop large des robots tueurs. Les autorités ont ensuite approuvé ce document, car il expliquait que leur déploiement serait limité aux seuls scénarios où des civils se trouveraient en danger de mort. Le conseil municipal doit se réunir le 29 novembre pour voter sur le projet.
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Alors que projet de la police de San Francisco n'a pas manqué de déclencher une polémique, les forces de l'ordre rappellent qu'ils ne sont pas précurseurs en la matière. En 2016, la police de Dallas, au Texas, avait utilisé un robot pour tuer un sniper, qui avait déjà assassiné plusieurs officiers et civils. Le cas de Dallas a depuis inspiré la police de San Francisco, qui a fait référence à ce cas précis dans son rapport.
