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Lundi, l’Arcom (ex-CSA) a réuni associations spécialisées et plateformes sociales pour signer une charte visant à davantage protéger l’image des mineurs sur internet. ABCreative - stock.adobe.com

Sous certaines conditions, leurs parents devront désormais obtenir une autorisation préfectorale.

Deux ans après son adoption à l’unanimité au Parlement, la lente mise en œuvre de la loi sur la protection des enfants influenceurs, portée par le député Renaissance Bruno Studer, vient d’avancer d’un grand pas. Lundi, l’Arcom (ex-CSA) a réuni associations spécialisées et plateformes sociales pour signer une charte visant à davantage protéger l’image des mineurs sur internet. Ce texte d’une dizaine de pages a nécessité plusieurs mois de travail et de nombreux allers-retours.

«Cela a été long car les plateformes ont des modèles d’affaires différents. Par ailleurs, la charte devait aussi prendre en compte les observations des associations de défense des droits des enfants», explique Carole Bienaimé Besse, membre du collège de l’Arcom. Mais il était nécessaire d’avancer: «Nous savons bien que certains parents font un usage non raisonnable des réseaux sociaux en y mettant abusivement en scène leurs enfants.»

Deux phénomènes inquiétants

Deux plateformes manquent à l’appel. Twitter, dont l’organisation interne est perturbée…

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Le Figaro

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