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Croquis d’audience des treize membres des Barjols comparaissant devant le tribunal correctionnel de Paris pour association de malfaiteurs terroriste, le 17 janvier. BENOIT PEYRUCQ/AFP

RÉCIT - Le procès à Paris de treize militants de ce groupuscule met à la fois en lumière leurs obsessions identitaires et les faiblesses de l’accusation. L’audience pose à nouveau la question de savoir à partir de quand des opinions violemment exprimées, mais sans passage à l’acte, relèvent des tribunaux.

Au premier jour du procès, le 17 janvier, le seul Barjol encore détenu entre dans le box comme un vrai terroriste, flanqué de deux policiers encagoulés. Un jour ou deux plus tard, les passe-montagnes de l’escorte tombent. Le mardi suivant, Mickaël I. est remis en liberté par la XVIe chambre correctionnelle après cinquante mois de détention provisoire, l’occasion de constater l’existence d’une erreur de menuiserie: le box de la salle 2.03 ne possède pas de porte communicante avec le prétoire, de sorte que l’homme libre n’a pu s’asseoir parmi les autres prévenus qu’au bout de trois quarts d’heure. Un peu comique mais surtout navrante, cette justice de box étanche.

Le procès des Barjols continue jusqu’à vendredi. La salle où il a lieu est sans doute ces jours-ci la moins sécurisée de tout le tribunal judiciaire de Paris. Pourtant, les treize prévenus répondent d’association de malfaiteurs terroriste (AMT), délit passible de 10 ans de prison ; les poursuites initiales portaient sur une supposée…

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Le Figaro

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