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Décidée à ne pas avoir à dégainer l’article 49-3 pour faire adopter la réforme, Élisabeth Borne s’évertue à trouver une majorité, en particulier avec LR. THOMAS SAMSON/AFP

DÉCRYPTAGE - La première ministre s’évertue à trouver une majorité. Mais la négociation passe par d’importantes concessions.

Avec l’examen parlementaire de la réforme des retraites, c’est la méthode Borne qui s’apprête à être évaluée. Décidée à ne pas avoir à dégainer l’article 49.3 pour faire adopter le texte, la première ministre s’évertue à trouver une majorité. En particulier avec LR, parti avec lequel le dialogue a été le plus soutenu dès les premières consultations. Quand bien même la négociation passe par d’importantes concessions.

Dernière en date, dimanche dans le JDD, autour du dispositif «carrières longues» pour «ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans», qui «pourront partir à 63 ans». Une mesure au coût évalué «entre 600 millions et 1 milliard d’euros par an», selon Élisabeth Borne. Et qui ne satisfait guère Aurélien Pradié, le numéro deux du parti de droite. Dans son sillage, une partie du groupe LR à l’Assemblée nationale réserve encore son vote de la réforme.

Ce qui n’est pas sans provoquer des aigreurs et des inquiétudes au sein de la majorité quant à la stratégie de l’exécutif. «Ça…

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