Violences.
Un jeune de 15 ans est la dernière victime en date de la vague de règlements de comptes entre bandes criminelles qui déferle sur Stockholm depuis Noël 2022. Les autorités tentent de réagir pour juguler ces violences d’une ampleur inégalée, commises de plus en plus souvent par des mineurs.
Depuis l’assassinat d’un leader de gang, le 25 décembre, à Rinkeby, une banlieue du nord-ouest de Stockholm, il se passe rarement une journée sans une fusillade ou une explosion dans la capitale ou les communes attenantes. Cinq personnes sont mortes dans cette vague de règlements de comptes, dont un jeune âgé de 15 ans, tué par balle dans un restaurant, le 28 janvier vers 18 heures, selon le décompte publié par Svenska Dagbladet.
Cinq morts en un peu plus d’un mois rien que pour le grand Stockholm, alors que l’an dernier les quatre pays nordiques voisins (Finlande, Norvège, Danemark et Islande) “n’ont recensé, dans leur totalité, que dix personnes tuées dans des fusillades”, se désole le journal libéral Dagens Nyheter.
Avec ses 10,5 millions d’habitants, la Suède, elle, a déploré un nombre record de morts par balles : 63 en 2022, contre 45 en 2021, rappelle le tabloïd, lui aussi libéral, Expressen.
“Bienveillance naïve”
“Le trafic de drogue est un élément central” expliquant ce phénomène, souligne Evin Cetin, une ancienne avocate, autrice d’un livre sur le recrut
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