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La nervosité ambiante est mauvaise conseillère pour les particuliers et, par ricochet, nuit à l’économie. 237815689/xreflex - stock.adobe.com

Les incertitudes conjoncturelles - inflation, marché de l’énergie, évolution du conflit ukrainien -, motivent ce regain d’épargne.

Cela aurait dû constituer un puissant moteur de la reprise cette année. Entre 2020 et 2021, lors des différentes vagues de restrictions sanitaires, les Français ont mis de côté environ 170 milliards d’euros en plus de leur épargne habituelle, selon les estimations de la Banque de France. Une surépargne constituée sur un bel effet de ciseau inversé: alors que les revenus des ménages ont été préservés tout au long de ces mois de crise sanitaire, grâce aux aides publiques, leur consommation plongeait en raison des fermetures de commerce, limitation des déplacements…

La conjoncture se normalisant, les bas de laine auraient logiquement dû peu à peu se vider et irriguer l’économie par le canal de la consommation, mais aussi de placements ciblés dans les entreprises en croissance. Les économistes espéraient un effet massif sur l’activité. 170 milliards représentent une somme colossale pour l’Hexagone, environ 7% de produit intérieur brut (PIB). Le mécanisme a fonctionné à plein à l’automne 2021…

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Le Figaro

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