Québec.
Aux prises avec une crise humanitaire d’envergure, la municipalité américaine a décidé de financer le transport vers la frontière canadienne de migrants arrivés par le Mexique. Ces révélations ont créé une onde de choc au Québec, qui presse Ottawa d’agir.
Les informations du New York Post selon lesquelles la ville de New York finance le transport par bus de migrants mécontents en direction de la frontière canadienne “créent une onde de choc au Québec”, écrit La Presse.
“C’est étonnant”, a commenté la ministre de l’Immigration québécoise, Christine Fréchette, en s’interrogeant sur la pertinence d’octroyer des billets “pour venir se rapprocher du Canada”. Selon des migrants interrogés par le quotidien new-yorkais, des soldats de la garde nationale ont aidé à distribuer des billets de transport gratuits devant le terminus d’autocars de Manhattan. Direction : Plattsburgh, une ville du nord de l’État de New York située à trente minutes de route du Québec.
Le Canada, “l’endroit où aller”
Le Journal de Montréal dit avoir constaté sur place “que Plattsburgh était un arrêt obligé pour les migrants en route vers le chemin bien connu”.
D’après le New York Post, “une rumeur s’est répandue au sein de la communauté de migrants selon laquelle le Canada, où le premier ministre, Justin Trudeau, a vanté la ‘fière et longue tradition d’accueil des personnes en quête de sécurité’, était l’endroit
Martin Gauthier
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