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Laurent Bigorgne, le 20 février 2019, à Paris. François BOUCHON/Le Figaro

RÉCIT - L’ex-patron de l’Institut Montaigne a été condamné à douze mois de prison avec sursis pour avoir drogué une collaboratrice afin de commettre «un viol ou une agression sexuelle».

Le tribunal a finalement requalifié les faits, considérant que Laurent Bigorgne, ex-directeur de l’Institut Montaigne, avait drogué l’une de ses collaboratrices, également sœur de sa première épouse, le 22 février 2022 à son domicile, «afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle». C’était ce que demandait la victime, Sophie Conrad, 41 ans. L’ancien patron du think-tank libéral, personnage influent, proche de longue date du président Macron, a été condamné à douze mois de prison avec sursis.

L’homme de 48 ans était absent, ce jeudi, lors du délibéré. Dans la foulée, son avocat, Me Sébastien Schapira a annoncé sa décision de faire appel de «ce jugement assez incohérent». «Un tribunal n’est pas là pour se mettre dans la tête des gens. L’intention sexuelle ne ressort ni du dossier, ni du témoignage de la victime», estime-t-il, dénonçant «une reconstruction militante des faits a posteriori». «Quand on est à deux grammes de coke et qu’on décide en deux secondes, il n’y a pas…

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