Mercredi 6 juillet , alors que la direction de la compagnie ferroviaire les invitait à une table ronde salariale. L'union de quatre représentants, La SNCF, a demandé une grève heures de 24 heures le même jour, ce qui a déjà promis un grand nombre de participants.
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La veille du Grenelle des salaires SNCF Les grèves des cheminots promettaient de être très populaire, notamment chez les TER dans la zone où seuls deux trains sur cinq circulent, Laurent Brun, secrétaire général de la CGT-Cheminots, le premier du groupe public ferroviaire, revient sur la situation sociale de l'entreprise syndicale.
Comment décririez-vous la forte mobilisation de la grève de mercredi ?
Les engagements des cheminots ont dépassé nos attentes. C'est mieux que ce que nous imaginions. Nous sommes peut-être dans la majorité des grévistes de l'entreprise. Mais ce n'est pas particulièrement surprenant. Premièrement, le taux d'inflation du pays est très élevé et les problèmes de salaires se produisent inévitablement partout. Pourtant, dans l'entreprise SNCF, les conflits régionaux sévissent depuis six mois tant sur les conditions de travail que sur les rémunérations.
" Les cheminots disent qu'ils ne travaillent plus pour les utilisateurs, qu'ils ne travaillent plus pour le profit général, mais qu'ils sont dans les résultats financiers pour lesquels je vois clairement que je travaille »
En gros, tout ça vient d'un sentiment général de déclassement. Les conditions de travail se dégradent et la production Donc ça s'aggrave, donc j'ai l'impression que notre travail n'est plus de qualité et sans valeur, ce qui indique le manque d'emplois pour bien gérer la charge de travail. Très courant dans la concurrence locale. En même temps, nous avons des résultats financiers qui font basculer le bateau. Les cheminots disent qu'ils ne travaillent plus pour les usagers, ils sont n'est plus courant. Je sais qu'ils ne travaillent pas pour de bons profits, mais ils travaillent pour des résultats financiers.
Lisez également :Lorsqu'elle s'entretient avec la direction, elle admet qu'il y a des problèmes d'inflation et de pouvoir d'achat. Elle se dit ouverte aux discussions. Où en sont les négociations avant la table ronde de mercredi ? Allez-vous ?
Jusqu'à présent, SNCF les dirigeants ont dit qu'ils allaient fixer une prime ponctuelle en juillet pour faire face aux urgences, et en décembre prochain ? Il y a une négociation annuelle obligatoire en janvier. Évidemment, cela ne nous satisfait pas du tout. En particulier, dans le même temps, les L'excédent de SNCF Voyageurs est de 200 millions millions d'euros d'avance sur le budget à fin juin. Mais il travaille sous la pression du rapport de force depuis une semaine. A terme, la prime unique sera abandonnée et il y aura une mesure un peu plus substantielle et un peu plus permanente. On commence à me le dire.
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