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Lavalette Tude Dronne veut revoir la copie sur la voirie

Le début de l’année a été consacré par la communauté de communes Lavalette Tude Dronne à l’examen du budget de la voirie. La CDC en a la compétence, dont elle se serait volontiers passée, et elle plombe ses finances et l’empêche d’avoir une politique d’investissement ambitieuse. La voirie c’est environ 750.000€ sur le budget...

Le début de l’année a été consacré par la communauté de communes Lavalette Tude Dronne à l’examen du budget de la voirie. La CDC en a la compétence, dont elle se serait volontiers passée, et elle plombe ses finances et l’empêche d’avoir une politique d’investissement ambitieuse. La voirie c’est environ 750.000€ sur le budget. C’est aussi 100.000€ de plus qu’il y a quelques années et 100.000€ de moins que dans quelques années. Rappel fait par le président de LTD à Chalais, jeudi dernier, lors du conseil communautaire.

Cette communauté est l’une des rares à disposer de cette compétence. C’est aussi le fruit de l’histoire et des différentes fusions. Alors pour essayer de sortir de cette impasse, le président Jean-Yves Ambaud a une technique : celle de la pédagogie tous azimuts. C’est pour cela qu’il organise des forums ouverts aux maires et élus locaux mais aussi des marathons pour prendre le temps de bosser à fond en y associant un maximum de partenaires. « Il faut parler de tout cela en toute transparence », insiste-t-il.

Ces forums ont abouti à une proposition. Sur 1.000 km de voirie communautaire, la CDC propose de définir des voies prioritaires (les plus fréquentées et les plus chargées de véhicules lourds) et des voies secondaires, avec une enveloppe fléchée pour les voies prioritaires et ensuite la CDC confie à des groupes de communes voisines (par bassin de vie) la gestion des voies secondaires avec une enveloppe plus restreinte mais que les communes pourraient ensuite complétées.

Une solution qui aurait l’avantage d’impliquer un peu plus les communes. D’autant plus qu’à terme, la communauté ne verrait pas d’un mauvais œil de restituer l’intégralité de la compétence avec le financement correspondant mais qui resterait constant. Il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Pour l’heure, Jean-Yves Ambaud, comme Vincent Guglielmini, le vice-président responsable des travaux et des infrastructures, souhaitent que l’on tente cette méthode en 2023, avant d’aller plus loin les années suivantes.

Le contrat culturel renouvelé

La communauté signera dans quelques semaines (le 4 mars) avec la Direction régionale des affaires culturelles et l’Éducation nationale, le renouvellement du contrat territorial pour l’éducation artistique et culturelle. Le précédent contrat a permis de soutenir 19 projets, faire intervenir 46 artistes et a permis de toucher 2.450 élèves. Le contrat ira jusqu’en 2025 avec un soutien de 20.000€ par an pendant la durée du contrat.

Pour l’année en cours, il est déjà prévu des actions sur le thème de la préhistoire sur le secteur de Villebois, un projet sur le graff dans le secteur de Saint-Séverin ou encore un travail sur la photo à Yviers avec l’artiste résidente de la commune qui a pris en photo la plupart des habitants dans leur cuisine. Et actuellement un projet est mené avec des gens du voyage sur le secteur de Chalais.

Une station de recharge à Poltrot

La CDC va investir dans une station de recharge de vélos électriques sur le site de Poltrot. « En fait nous profitons d’une opportunité grâce à des fonds Leader (Europe) complémentaires dont bénéficie le Pays Sud-Charente », a souligné Jean-Yves Ambaud. Cette station équipée de panneaux solaires sera totalement autonome et permettra de recharger les batteries des vélos ou des téléphones. Une excellente initiative pour les uns, une dépense supplémentaire pour certains élus. «Le reste à charge n’est que de 12.000€ et nous attendons une subvention complémentaire de 10.000€ », a soutenu le président.

Le mauvais plan de la piscine du Pontaroux

Concernant la piscine du Pontaroux, point abordé au conseil, Jean-Yves Ambaud a révélé que la CDC, qui ne roule pas sur l’or, va devoir payer 130.000€ au liquidateur de l’entreprise de maçonnerie qui avait été, dans un premier temps, retenu pour d’importants travaux sur la piscine de Gardes-le-Pontaroux en 2015 et 2016. Sauf qu’entre-temps cette entreprise en difficulté financière n’a pas pu honorer son contrat. Conséquence, le maître d’ouvrage de l’époque (la CDC Horte et Lavalette) a choisi une autre entreprise mais ne l’a pas fait dans les formes régulières. Le liquidateur a donc porté l’affaire en justice auprès du tribunal administratif qui lui a donné raison. La CDC Lavalette Tude Dronne (le propriétaire de la piscine), est donc contrainte de verser cette somme au liquidateur. Actuellement, la communauté n’a pas encore décidé si elle fera appel. «Un appel s’étalera sur au moins deux ans et sans garantie de récupérer l’argent », a soutenu Jean-Yves Ambaud qui doit se renseigner auprès de son avocat.