Vu d'Espagne.
Le projet de gazoduc “BarMar” entre l’Espagne et la France, successeur surprise du projet “Midcat” en octobre dernier, continue sa mue. Il pourrait ne transporter que de l’hydrogène, pour satisfaire les demandes françaises et européennes, souligne la presse espagnole.
Le gazoduc n’en sera peut-être pas un. Le projet qui doit relier Barcelone à Marseille - d’où son nom BarMar - ne devrait pas transporter de gaz : “Selon des sources gouvernementales, la canalisation qui sera construite servira uniquement au transport d’hydrogène”, affirme le quotidien de droite La Razón.
C’est le énième rebondissement d’un feuilleton qui tient la presse espagnole en haleine, et l’agace fréquemment. En octobre dernier, le président français avait définitivement enterré le projet “Midcat”, un gazoduc terrestre qui devait relier la Catalogne au midi français, serpent de mer vieux de vingt ans. Sa version sous-marine, le BarMar, l’a aussitôt remplacé, censé transporter du gaz naturel dans un premier temps avant de se convertir au seul transport d’hydrogène. Mais le vent semble tourner, puisqu’il ne serait plus question de transport de gaz. Le projet change de nom au passage, désormais baptisé “H2Med”.
En amont d’une rencontre vendredi 9 décembre entre les chefs d’État du sud de l’UE, la presse hispanique voit poindre un retournement du gouvernement espagnol. “Le gouvernement espagnol accepte de plus en plus le calendr
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